Église et chapelles à Étoile

Église et chapelles à Étoile

Il fut un temps où Étoile possédait de nombreuses chapelles, principalement à l’intérieur de l’église Notre-Dame, quelques-unes à l’extérieur ont mieux résisté aux élans destructeurs et aux abandons.

Chaque chapelle était servie par un chapelain et le financement était assuré par le revenu d’une terre ou d’une maison. Une seule recevait une pension versée par un notable.

Ce revenu devait permettre de financer l’entretien de la chapelle et le paiement du chapelain. Un même chapelain pouvait servir plusieurs chapelles.

La cure aussi avait des terres et les revenus servaient à la « communauté des prêtres ».

Des dons, des legs, des pensions étaient fait pour une chapelle, un prêtre, pour quelques messes par an…

Sur le cadastre de 1698 sont notés les propriétaires des parcelles et il est possible de relever les noms des chapelles qui sont propriétaires.

EN 1730, l’Assemblée du clergé de France désire connaitre la fortune de chaque diocèse pour mieux répartir les sommes promises au roi. Un recensement de tous les revenus et les charges ecclésiastiques est réalisé. Dans les registres conservés, les chapelles sont listées.

En 1789, puis du 10 frimaire an 1 (30 novembre 1792), l’Assemblée nationale décide que les biens du clergé et des nobles deviennent Domaines Nationaux. À Étoile, il faut attendre 1794 pour que des experts soient désignés pour estimer les biens de chaque chapelle. Ils vont établir des rapports pour chaque bien qui seront mis à la vente.

Ces experts sont nommés par le Directoire du District de Valence, ce sont soit des agriculteurs des communes voisines, soit des bourgeois, ou laboureurs, ou maréchaux, assistés par le juge de Paix du canton d’Étoile.

Quelques personnalités de la commune sont enterrées dans l’église où elles  possédaient une chapelle :

François de POTERLAT par testament décide que s’il meurt à Saint-Ange, qu’il soit enseveli dans une chapelle qu’il possédait dans l’église de cette paroisse, s’il meurt à Etoile, où il possède un château, qu’il soit enterré dans l’église d’Étoile. Il mourut à Saint-Ange. Le 29 novembre 1730, son fils Pierre Olivier de POTERLAT, seigneur de la paroisse Saint-Ange meurt à cinquante-cinq ans.  Il est enseveli dans l'église d’Étoile.

Actuellement l’ex paroisse Saint-Ange fait partie de la commune de Peyrins.

Plusieurs membres de la famille des VAULOIS sont enterrés à Étoile dans la chapelle Saint-Pierre, à l’intérieur de l’église Notre-Dame.

Saint-Marcellin  

Prieuré Saint-Marcellin

Le prieuré Saint-Marcellin est le plus ancien lieu de culte chrétien connu sur la commune.

Cette chapelle avait-elle une cloche (et un clocher ?) pour inviter les paroissiens aux cultes ?

Quand les experts nommés par le Directoire du District de Valence recensent les biens du prieuré Saint-Marcellin, les bâtiments ainsi que les terres sont loués à Jean-Louis CHAMPEL, habitant Fiancey (commune qui n’existe plus).

Mis en vente comme Bien Communal, il appartient depuis cette époque à des propriétaires privés.


Eglise Notre-Dame-EtoileNotre-Dame d’Étoile

11e, 12e siècle, construite en deux fois ? Il n’existe pas d’archives concernant la construction de l’église paroissiale Notre-Dame d’Étoile. Avant la construction, les paroissiens éparpillés sur le vaste territoire de la commune, devaient se rendre à la chapelle Saint-Marcellin située hors les remparts.

Il y a quelques centaines d’années, l’église paroissiale portait le nom de Notre-Dame de l’Assomption et aujourd’hui le nom préféré est Notre-Dame d’Étoile.

Ces articles vous apporteront plus d’informations sur l’église :

L’église Notre-Dame d’Étoile

Les fouilles dans l’église


Notre-Dame de Fortunière

Construite au Nord du hameau de La Paillasse, déjà en ruine sur le cadastre de 1698, l’article de Gérard SENGER apporte beaucoup d’informations.


Eglise et chapelle

Notre-Dame de la Ronde

Sur le cadastre de 1698, le nom du propriétaire est inscrit. Sur l’une des parcelles (planche 22) il est noté : Où est la chapelle de Notre-Dame de la Ronde et le cimetière des enfants morts sans baptême.

Est-ce que, depuis le 17e siècle, le géomètre a eu une réponse ?

Gérard SENGER a effectué des recherches et il apporte quelques explications :

« Prenant en compte son implantation, son architecture, son vocable, il est possible de soutenir l'hypothèse que la chapelle N.D. de la Ronde fut le premier lieu de culte implanté sur le domaine d'Étoile (village encore inexistant) vraisemblablement à l'époque mérovingienne. Nous aurions ainsi la possibilité d'établir les différentes étapes de la création du village d'Étoile-sur-Rhône, à partir des implantations des lieux de culte: Notre Dame des Fortunières, Notre Dame de la Ronde, Prieuré Saint-Marcellin, et l’Église Notre Dame d'Étoile qui en fut l'aboutissement. »

  

Gérard Paul Marie SENGER (1933-2019), historien, habitant Étoile-sur-Rhône, a fait beaucoup de recherches sur les monuments de la commune.

Découverte de la chapelle de la Ronde

Le propriétaire fit visiter à Gérard SENGER le rez-de-chaussée de sa maison dont une partie lui avait toujours posé question.

Ce qui pouvait apparaître pour un cellier, et en fit office, se révéla en fait la chapelle recherchée. Son côté utilitaire de cave et de cellier n'avait pas échappé au constructeur de la maison en 1832 et il l'avait purement et simplement insérer dans la maison. Autre surprise : avec la chapelle correspondait ce que nous appellerons « salle des fidèles » : le terme de nef ne saurait correspondre et toute explication se révélera inutile lors de l'examen du plan ci-joint.

Éléments confirmant la réalité de l’existence de Notre Dame de la Ronde en ce lieu du Paty de Beauregard

Implantation de la maison en cause exactement sur le terrain où la présence de la chapelle était reconnue en 1698.

Il faut noter que cette chapelle était édifiée au point le plus haut d'ETOILE: cette position est magnifique, sans doute une des plus belles de la contrée, permettant une vue imprenable sur la vallée du Rhône, justifiant l'appellation du site.

L'architecture de la chapelle est totalement différente de celle la maison qui l'enferme.

L'ensemble "sanctuaire et salle des fidèles" forme une unité cohérente

Eglise et chapelleLe sanctuaire est une salle légèrement ovale couverte en coupole. Il semble encastré dans un carré de mortier, d'où solidité garantie par l'épaisseur des murs, de 0,80 mètre à la base pour atteindre 1,30 mètre au sommet des ouvertures. Dans l'épaisseur du mur nord se trouve une niche à usage de crédence, à 1,20 mètre du sol. Le sol actuellement recouvert d'un plancher est de plain-pied avec le rez-de-chaussée de la maison.

La salle des fidèles prend appui sur le sanctuaire et, en quelque sorte, le contrebute tangentiellement. Elle est voûtée en plein cintre. Si les murs latéraux ne présentent qu'une faible épaisseur, ceux supportant la voûte en présentent une des plus conséquentes.

Le caractère religieux de l'édifice est confirmé par l'orientation EST-OUEST, dans l'axe des trois ouvertures.

Datation

L'usage de la coupole en architecture religieuse est courant aux époques mérovingiennes et carolingiennes. Les charpentes apparaîtront avec l'art roman pour céder progressivement la place à l'usage de la voûte.

Ce type d'architecture d'édifice religieux semble typique des pays méditerranéens à l'époque de Byzance dont l'influence s'étendit en fait à une grande partie de la chrétienté. N'oublions pas que les premiers évangélisateurs de nos régions étaient originaires de Phrygie.

L'ensemble coupole-salle correspond parfaitement au mode de célébration liturgique des premiers siècles du christianisme, comportant encore certains éléments du mystère.

Le titre de la chapelle, Notre Dame de la Ronde, nous permet encore d'avancer dans la recherche d'une datation. En effet, après l'édit de Théodose en 392, le panthéon de Valence fut squattérisé par les chrétiens qui en firent leur premier lieu de culte officiel sous le nom de Notre Dame la Ronde (ou de la rotonde) : cette dénomination provenait de la forme circulaire de la construction également couverte d'une coupole. Il est à noter que les plus anciens titres d'église évoquent les mystères de la religion : la Croix, la Trinité, le Sauveur... les églises des temps gallo-romains et mérovingiens se placent sous les vocables des personnages des Écritures, tels Barthélémy, André et surtout Pierre, quelques vocables pour la Vierge : après le concile d'Éphèse (431) le culte de Notre Dame ne cesse de s'accroître".

Ce que nous savons de la christianisation peut guider nos recherches. Contrairement à ce que l'on peut penser, le paganisme d'origines diverses fut très long à être éradiqué des campagnes. En effet les efforts d'évangélisation se font principalement dans les villes où des lieux de culte sont implantés. Il faut attendre l'époque mérovingienne pour voir s'édifier des chapelles, souvent privées, dans les zones rurales : elles permettent la célébration du culte et l'enseignement religieux dispensés par un prêtre attaché au domaine, soit par le desservant de la paroisse la plus proche. Certaines de ces chapelles deviendront paroisses à l'époque carolingienne: cela ne saurait être le cas pour la chapelle Notre Dame de la Ronde, le prieuré de Saint-Marcellin dépendant du Monastère bénédictin de Saint-Chaire en assura la fonction sur le territoire d'Etoile aux environs de 950.

  

Chapelle Marie-EtoileChapelle SaintJoseph-Etoile

Chapelles de Saint-Joseph et de la Vierge Marie

Ces deux chapelles situées de part et d’autre du chœur de l’église Notre-Dame d’Étoile ont reçu de nombreux legs et donations pour leur entretien. Elles sont encore visibles sur des anciennes photographies (les dernières dates de 1977) ou sur des cartes postales. Joseph et Marie sont maintenant sur des socles, les chapelles ont disparu.


Chapelle Sainte-Anne-Etoile  

Chapelle Saint-Pierre, chapelle Sainte-Anne

La chapelle Saint-Pierre appartenait à la famille des VAULOIS dont trois membres y sont enterrés : Louis (1716), Jean-Louis (1721) et Joseph Venance (1781) de VAULOIS.  Début 1800, la famille de VAULOIS disparait d’Étoile et la chapelle n’est plus entretenue.

Une plaque informe qu’un don de Marie Anne CHAUMIER, Veuve ROUX, a été réalisé en 1876. Est-ce en rapport avec le changement de nom de la chapelle ?

Marie Anne CHAUMIER est née le 6 janvier 1806 à Étoile, mariée le 4 juillet 1832 avec Pierre ROUX (1802-1867), elle décède le 12 février 1880 à Étoile.

La chapelle Sainte-Anne en encore présente dans l’église.

Sainte- Anne est considérée dans plusieurs écrits apocryphes à partir du 2e siècle comme la mère de Marie et donc comme la grand-mère de Jésus de Nazareth. Elle est vénérée en tant que telle dans la tradition chrétienne ainsi que dans la tradition musulmane.

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Chapelle Sainte-Barbe

La chapelle Sainte-Barbe était située dans l’église Notre-Dame d’Étoile.

À partir de 1738, Antoine DAURELLE, chanoine de la cathédrale de Valence est recteur de la chapelle Sainte-Barbe.

Cette chapelle ne possède aucune terre, son financement est assuré par les pensions de : Anne DUCHAND (Vve de Pierre ROUX), Antoine MELLERET, Antoine ROUX, Jean-Louis CROZAT, Simon ROUX, Jean-François POINT.

La chapelle n’existe plus actuellement.

Sainte-Barbe aurait vécu de la seconde moitié du IIIe au début du IVe siècle en Bithynie ou en Phénicie selon les sources, sous le règne de l’empereur Dioclétien. Son père, Dioscore, aurait été un riche édile païen d'origine phénicienne. Fidèle à sa foi chrétienne, Barbe serait morte martyrisée sous l'empereur Maximien.

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Chapelle Saint-Blaise

La chapelle Saint-Blaise est fondée dans l’enceinte de l’église Notre-Dame d’Étoile. Le chapelain est Vincent FOURNET du CLOS puis vers 1790, c’est MICHALON

Elle tire ses revenus de plusieurs terres sur la commune et de quelques pensions de : Jean SERPEILLE, Claude BOUVIER, Charles POINT, Louis MURE, Catherine SOUTIER, Louis DUMAZET (de Montoison), Louis Ange DUPONT, Antoine Balthasar MORIER.

La chapelle n’existe plus actuellement.

Saint-Blaise : il existe trois Saints qui portent le nom de Blaise, lequel avait une chapelle à Étoile ?


Chapelle Sainte-Croix

La chapelle Sainte-Croix est érigée dans l’église d’Étoile

Pierre Antoine Marcellin ROUX, curé de Chabeuil et titulaire de cette chapelle a passé ladite chapelle à François CROZIER d’Étoile le 8 mai 1784.

Cette chapelle possède plusieurs terres et en 1701 elle reçoit une pension de Jean-Pierre THOMAS.

La chapelle n’existe plus actuellement.

Sainte-Croix ? Pas d’information sur le choix de ce nom pour la chapelle.


Chapelle Notre-Dame de Pitié

La chapelle Notre-Dame de Pitié est située à l’intérieur de l’église.

Le dernier recteur est Jean-François Rémy BANIEL de COUFOLIN, prieur à Bourg-lès-Valence, chanoine à Valence.

Lors de l’expertise des terres, la chapelle possède 9 parcelles, ainsi qu’une pension payée par Antoine BARDE.

Notre-Dame de Pitié ? Pas d’information sur les circonstances de sa construction.


Chapelle Saint-Antoine

La chapelle Saint-Antoine est érigée dans l’église. Le chapelain est Vincent FOURNET du CLOS. Pour son financement, des terres sont mises à sa disposition par Antoine MELLERET. Elle reçoit de nombreuses pensions par : Joseph TROUILLAT, Jean Antoine SOTRON, Antoine FAURE, Antoine MELLERET, Antoine Balthasar  MORIER, Pierre ROBERT, Étienne POINT (dit le LIÈVRE).

Saint-Antoine : Beaucoup de Saints portent le nom d’Antoine.


Chapelle Saint-Jean l’Évangéliste

Érigée à l’intérieur de l’église Notre-Dame, le recteur de la chapelle Saint-Jean l’Évangéliste est, en 1657, Jean MATHIEU. Un siècle plus tard le chapelain est Jean-Baptiste de FONTENILLE. Le revenu de plus de sept parcelles de terrain sert au financement de l’entretien et les chapelains. Le financement est assuré par de nombreuses pensions.

Il n’y a plus de trace de cette chapelle dans l’église.

Saint-Jean l’Évangéliste : Jean fils de Zébédée » est nommé dans les premiers de la liste des douze apôtres, avec son frère Jacques dit le Majeur, dans les évangiles de Marc, de Matthieu et de Luc, ainsi que dans le livre des Actes des Apôtres et dans une fin ajoutée à l'Évangile de Jean.

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Chapelle Sainte-Marie-Madeleine

Vincent FOURNET du CLOS est le chapelain de la chapelle Sainte-Marie Magdelaine., puis vers 1790, est remplacé par MICHALON.

Cette chapelle possède des terres et une pension par M. DEMAZADE.

Chapelle Sainte-Marie-MadeleineLa sculpture du retable représente Marie recevant le corps de Jésus descendu de la croix, peut-être une allusion à la Pietà, œuvre de Michel-Ange. Un emplacement existe sur la table de l’autel pour recevoir la relique d’un Saint. Est-elle présente actuellement et de qui s’agit-il ?

Sur la chapelle est inscrit : Don de Dlle Marie Madeleine MARGERIE 1862. Elle lègue à la Fabrique, en 1862, plusieurs terres et jardins, tout son argent et les créances. Elle décède à l’âge de 49 ans.

Sainte-Marie Magdelaine : il s’agit surement de Sainte-Marie-Madeleine ou Marie de Magdala, appelée aussi Marie la Magdaléenne dans les Évangiles, Marie-Madeleine suit Jésus de Nazareth jusqu'à ses derniers jours.

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Chapelle Saint-Jean-BaptisteChapelle Saint-Jean-Baptiste ou Saint-Philippe ?

Sur la photographie ci-jointe, le retable représente Saint-Philippe baptisant l’Eunuque, confirmé par l’extrait de la bible gravé sous le tableau : ART•VIII•27•28,  Il ordonna qu’on arrêtât son char et tous les deux descendirent dans l’eau et Philippe baptisa l’Eunuque.

Est-ce une chapelle ou simplement un décor placé derrière la vasque de Diane de Poitiers utilisée de cuve baptismale ?

La présence d’un tabernacle indique bien qu’une table d’autel devait être attenante et qui servait à dire la messe.

Aucun document d’archives de parle d’une chapelle dédiée à Saint-Jean-Baptiste ou Saint-Philippe à Étoile.

Chapelle Sainte-Catherine

De quelle chapelle s’agit-il ?

Sur le cadastre de 1698, l’hôpital (hospice) ne possède pas de chapelle proche comme aujourd’hui, mais au cimetière attenant où il y a une chapelle. Il est possible que lors du recensement des biens en 1730, qu’il s’agisse de cette chapelle. Le recteur de la chapelle Saint-Catherine est Jean-Baptiste de FONTENILLE.

Le cimetière est abandonné.

Sainte-Catherine : Plusieurs Saintes catholiques portent ce nom

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Chapelle Sainte-Catherine

Chapelle Sainte-Catherine, dit de l’hôpital

La chapelle Sainte-Catherine actuelle, dit aussi chapelle de l’hôpital par les habitants d’Étoile, a été construite, du 1er avril au 1er novembre 1843, par Antoine MARTIN, entrepreneur de la commune.

Cette chapelle rénovée, a un clocheton et une cloche inaugurée en 1850. Elle est visible à l’entrée de la ville.

Cette chapelle est désaffectée.

Sainte-Catherine : Plusieurs Saintes catholiques portent ce nom

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Chapelle des pénitents

Sur le cadastre de 1698, la chapelle des Pénitents n’existe pas. Au même emplacement, ce sont des maisons.

La confrérie des Pénitents Blancs a été créée en 1704, ils achètent une maison proche de l’église et y ajoutent une chapelle.

En 1791, la chapelle est le siège de la Société des Amis de la Liberté, une croix « civique » est élevée à l’intérieur et bénite le 14 août 1791.

Le 13 octobre 1793, pour se conformer au décret du Directoire de la Drôme, la municipalité décide que la grosse cloche de l’église sera seule conservée et que les deux autres et celle des Pénitents seront envoyées à Valence pour être fondues en canon. Donc la chapelle avait un clocher ?

Au début de la période du concordat (1801), les Frères font signer une pétition auprès des habitants les plus influents pour obtenir la restitution de la chapelle (1822). Ils n’obtiendront pas gain de cause, la confrérie est dissoute en 1828.

Entre temps, des travaux d’agrandissement et de réparation sont entrepris en 1806-1807, pour accueillir une école primaire. Les nouveaux locaux adaptés doivent accueillir des classes, des logements pour les instituteurs et des pensionnaires.
L’école primaire est dirigée par les Petits Frères de Marie.

À partir du 20ᵉ siècle, la chapelle est utilisée par la fanfare des pompiers, un cinéma, comme salle des fêtes qui accueille diverses activités.

En 1975, des travaux de rénovation sont entrepris par l’association « Jeunesse et Reconstruction » et devient le siège régional de cette association.


Chapelle Saint-Joseph, dit aussi chapelle de la Gare

Cette chapelle ne répond pas au souhait formulé un siècle auparavant par les habitants du hameau des Josserands qui voulaient, car très éloignés de l’église paroissiale, construire une église et faire « paroisse ». Qui se souvient de cette demande quand le curé MARNAS décide la construction d’une chapelle au quartier de la gare, proche des Josserands ? Ils participent bénévolement et hardiment à la construction de la chapelle Saint-Joseph.

Leur déception est grande parmi les paroissiens des Josserands quand la décision est prise de vendre cette chapelle, qui n’est plus utilisée depuis plusieurs décennies, pour installer le chauffage à l’église paroissiale où ils se retrouvent chaque dimanche.

Chapelle Saint-Jacques

Suite à l’Édit de Louis XIII du 31 juillet 1626 qui décide la destruction de tous les remparts à l’intérieur du royaume. La chapelle Saint-Jacques, appelée aussi  Saint-Jacques et Sainte-Agathe, fait partie d’une tour du château qui est épargnée.  On trouve comme chapelain Jean-Baptiste LOLLIVE, puis Simon Pierre Antoine Marcellin ROUX, curé de la paroisse de St Andéol de Chabeuil,  en remplacement de Gabriel PERROTON, décédé.

En 1794, il est noté que le château est en ruine et sa valeur est « la grande quantité de matériaux que l’on peut y prendre ».

Par quelques alliances, mariages, les terres et les ruines du château appartiennent à Honoré-Laurent de PARIZOT de DURANT de la BOISSE qui reconstruit le château existant.

Chapelle du château  

Une petite chapelle est aménagée au-dessus de l’entrée.

Saint-Jacques : Jacques de Zébédée ou Jacques le Majeur ou saint Jacques est un juif de Galilée et l'un des Douze Apôtres de Jésus-Christ. Nommé « Jacques, fils de Zébédée » dans le Nouveau Testament, il est le frère de l'apôtre Jean. Tous deux sont des pêcheurs du lac de Tibériade.

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Chapelle Saint-Roch  

Chapelle Saint-Roch

La chapelle Saint-Roch a été construite dans la propriété de Jean TERRASSE, maitre de poste au hameau de La Paillasse. Le mariage de Jean TERRASSE et Géneviève MELLERET a été célébré dans la chapelle le 4 novembre 1751 par dérogation accordée par le secrétaire général de l’évêque.

Cette chapelle de quatre mètres sur six mètres, dont trois mètres sur quatre mètres sont disponibles pour le public, le mariage n’a pas ressemblé beaucoup de monde, ce qui est étonnant pour eux familles bourgeoises de la commune.

Saint-Roch : Saint Roch (né à Montpellier vers 1350, mort à Voghera vers 1378),  Rochus en latin et Saint Ròc en occitan, est un pèlerin et thaumaturge français, honoré le 16 août. Il est le saint patron des pèlerins et de nombreuses confréries ou corporations : chirurgiens, dermatologues, apothicaires, paveurs de rues, fourreurs, pelletiers, fripiers, cardeurs, et aussi le protecteur des animaux. Son culte, né d'abord en France et en Italie, est devenu très populaire et s'est répandu dans le monde entier.

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Chapelle Sainte-Lucie

Peu d’informations sur la chapelle Sainte-Lucie, Jean-François PORTE, prêtre né à Étoile en 1715, a été chapelain ainsi que Jean-Baptiste de FONTENILLE. Elle est dotée d’une rente du domaine de Billard à Beaumont pour son entretien et dire 3 messes par semaine.

Sainte-Lucie : vierge et martyre dont le nom est illustré dans l'histoire de l'Église sicilienne, était issue d'une noble et très riche famille de Syracuse. Elle a souffert le martyre au début du IVe siècle, lors des persécutions de Dioclétien. Certains la font mourir en 303, d'autres en 304 ou même en 310.

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Chapelle ND de la Ronde  

Notre-Dame de la Ronde

Sur le cadastre de 1698, le nom du propriétaire est inscrit. Sur l’une des parcelles (planche 22) il est noté : Où est la chapelle de Notre-Dame de la Ronde et le cimetière des enfants morts sans baptême.
Est-ce que, depuis le 17ᵉ siècle, le géomètre a eu une réponse ?

Gérard SENGER a effectué des recherches et il apporte quelques explications :
« Prenant en compte son implantation, son architecture, son vocable, il est possible de soutenir l'hypothèse que la chapelle N.D. de la Ronde fut le premier lieu de culte implanté sur le domaine d'Étoile (village encore inexistant) vraisemblablement à l'époque mérovingienne. Nous aurions ainsi la possibilité d'établir les différentes étapes de la création du village d'Étoile-sur-Rhône, à partir des implantations des lieux de culte : Notre Dame des Fortunières, Notre Dame de la Ronde, Prieuré Saint-Marcellin, et l’Église Notre Dame d'Étoile qui en fut l'aboutissement. »

Gérard Paul Marie SENGER (1933-2019), historien, habitant Étoile-sur-Rhône, a fait beaucoup de recherches sur les monuments de la commune.

Les archives départementales de la Drôme : le cadastre de 1698, les archives de l’évêché de Valence

Archives communautaires de Valence Romans Agglo

Château de la Boisse à Étoile

Wikipédia

Date de dernière mise à jour : 23/07/2024

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