Étoile-sur-Rhône 39-45

Prisonniers en 1940, déportés, travailleurs STO

Liste des prisonniers de guerre d’Étoile

Tout le monde a en tête le nombre énorme de prisonniers suite à la débâcle de juin 1940 : 1 million et demi à deux millions sont transférés en Allemagne.
Quelques militaires, près de trente mille qui représentent l’armée en déroute à la frontière du Jura. Ils se réfugient, hommes et chevaux, en Suisse où ils sont immédiatement internés et répartis dans plusieurs cantons.
Les Français sont rapatriés à partir de janvier 1941, après la  signature d’un protocole établi entre Berlin et Vichy. Les soldats libérés s’engagent à regagner la vie civile.

Cet article fera, dans la mesure du possible, le point sur les prisonniers d’Étoile, suite au naufrage du navire Saint-Didier et des arrestations.

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Le plus grand nombre des prisonniers militaires de la commune sont ceux qui lors de leur incorporation dans l’armée sont nés ou ont une adresse sur Étoile. À défaut d’une liste précise des prisonniers, en croisant plusieurs sources, permettent, peut-être, de connaitre tous les prisonniers. Ils ne sont pas tous restés prisonniers pendant toute la durée de la guerre, il y a de nombreuses raisons de leur retour anticipé : maladie, soutien de famille, combattants 14-18, agriculteurs…
Ils sont regroupés dans des Stalags, camps principalement en Allemagne, ou Frontstalags, camps principalement en France, en zone occupée, une soixantaine.

Origine des documents :
La liste des prisonniers dont les familles ont demandé un retour anticipé : (RA).
La liste des prisonniers dont les familles d’Étoile reçoivent l’allocation militaire des prisonniers de guerre, avec une difficulté : il n’y a aucun prénom d’inscrit sur les bordereaux : (AM).
Le Centre National d’Information sur les Prisonniers de Guerre a édité, entre 1940 et 1942 en 99 volumes, la liste des prisonniers français, avec indications de noms, prénoms, dates et lieux de naissance, unités et parfois le lieu de détention. Ces informations réunies d’après des renseignements fournis par les autorités militaires allemandes, peuvent présenter quelques erreurs dans l’orthographe. 21 prisonniers natifs d’Étoile ont été relevés, dont certains n’habitent plus la commune au moment où ils sont faits prisonniers : (CNI).
Le 15 décembre 1945, la Direction Départementale des Prisonniers de Guerre, Déportés et Réfugiés publie la liste de prisonniers de la commune d’Étoile. De nouveaux noms apparaissent, ce sont souvent les domestiques ou ouvriers agricoles dont personne de s’était inquiété de leur absence : (44)
Le Comité d’entr’aide des prisonniers d’Étoile à lui aussi établi une liste : (CP).

Les noms des prisonniers seront suivis de (RA), (AM), (CNI) (CP) ou (44) suivant l’information source.

La liste se termine par deux militaires qui ont été internés en Turquie en 1941. C’est une histoire peu connue que vous retrouvez dans le livre « Les naufragés du Saint-Didier ».


ANTERION Elie, (AM), né le 13 mars 1915 à Arlebosc (Ardèche), il habite à Étoile, emprisonné au Stalag XVII A (kaisersteinbruch, Autriche) rapatrié d’Allemagne en zone libre le 9 octobre 1941.

BAC Pierre, (CNI, CP), né le 1er août 1911 à Étoile, agriculteur au quartier Champfort, 2e cl, 7e Chasseur, il est fait prisonnier le 6 août 1941, emprisonné au Stalag II D (Stargard, Poméranie), libéré 26 mai 1945.

BALP Jean, (CP, 44), domestique, Stalag II B.

BENARD Albert, (CP, 44), domestique, Stalag XI B.

BEL Charles, né le 30 juin 1916 à Lyon, habitait chez M. Chastan à Étoile, emprisonné au Stalag XIII A (Hohenfels, Bavière). Décédé le 24 février 1944 à Sechweinfurt lors d’un bombardement. Voir le chapitre Mort pour la France. Étoile-sur-Rhône 39-45

BOIS Élisée, (AM, CP, 44), né le 26 janvier 1919 à Étoile, il est fait prisonnier le 11 juin 1940, emprisonné au Stalag XII B (Mayence, Allemagne), rapatrié le 14 avril 1945.

BOURRY Pierre, (CNI), né le 11 décembre 1911 à Étoile, 2e classe au 4ième Génie, emprisonné au Stalag XVII B (Krems, Autriche), rapatrié le 17 mai 1945.

CATTIN Auguste, CP, (CP, 44), domestique, Stalag VI D. [1]

CAUCAT Charles, (44), quartier de la Gare, salarié SNCF    , Stalag IV B

CHAMPEL André, (CNI, 44), né le 24 novembre 1917 à Le Cheylard, 2e Classe, 159e RIA, Stalag XIII A (Bad Sulzbach, Allemagne).

CHARRA Marcel Léon (CP, 44), quartier Neyries, cultivateur, Stalag XI B.

CLUZEL René, (CP, 44), quartier Peille.

DASPRES Fernand Albert, (RA), né le 4 février 1915 à Étoile, agriculteur, sergent au 188 RIF, emprisonné au Stalag VII A (Moosburg, Allemagne). Retour anticipé.

DESBOS Louis Elie Avit, (AM, CP, 44), né le 26 juillet 1903 à Empurany (Ardèche), habite Étoile, quartier Ile Saint-Thomé, son frère Paul Gabriel, est mort à la guerre le 5 juin 1940 à Eppeville (Somme).

DESBOS Maurice, (AM, CP, 44), né le 6 mai 1908 à Valence, habite à Étoile, Il devait se marié le jour de la déclaration de la guerre, il a fallu attendre 5 ans. Adjudant au 159 RIA, emprisonné au Stalag VIII C (Juliusburg), puis Stalag VII C lors de son rapatriement le 21 mai 1945.

DESBOS Paul Eugène, (CP, 44), né le 4 décembre 1912 à Étoile, cultivateur à Champfort à Étoile, emprisonné au Stalag VII A (Murnau) le 28 juillet 1940, rapatrié le 16 mai 1945.

DESPEISSE René Baptiste, (CNI), né le 3 septembre 1914 à Etoile, 2e cl. 95 G.R.D.I 200, décédé au Stalag VI G (Bonn-Duisdorf) le 22 août 1941. Inhumé au cimetière de Lesssenich (Allemagne).

DORELON Jules, (RA, CNI, CP, 44), né le 28 juillet 1915 à Etoile, marié et 1 enfant, agriculteur (30 hectares), 2e classe au dépôt de Cavalerie N° 40, emprisonné au Stalag XII A (Moosburg, Allemagne). Le journal République du Sud-Est du 17 juillet 1941 relate pour un certain DORELON, prisonnier, que l’habitation de sa ferme, quartier Vercors à Étoile, est détruite par un incendie, ses deux jeunes enfants sont sauvés de justesse.

DUMON Louis Marius, CNI, né le 7 mars 1919 à Etoile, 2e cl, 16e 1/2 BC, emprisonné au Stalag XIII C (Hammelburg/Mainfranken), rapatrié le 25 avril 1945.

DUMONT Jean, (CNI), né le 21 janvier 1917 à Étoile, 2e cl, 21e RI 152, le 4 décembre 1940 il s’évade du camp de Pithivier.

FARGIER Jean, né le 6 mars 1913 à Saint-Prix (Ardèche), il habite Étoile, fait prisonnier le 7 juin 1944 et transféré au Frontstalag 191 à La Fère (Aisne), gravement blessé il est réformé en juillet 1941.

FAURE Marius, (44), domestique, Stalag I B.

FAY Camille, (CNI), né le 26 octobre 1967 à Etoile, 2e cl, 5e G, emprisonné au Stalag VII A (Moosburg), rapatrié le 14 mai 1945.

FOURNET Émile, (RA, CP, 44), marié sans enfant, agriculteur aux Pécolets (10 hectares), emprisonné au Stalag VIII C (Żagań, Pologne).

FOURNIER Georges Pierre François, (CP, 44), né le 18 juin 1920 à Aouste-sur-Sye (Drôme), il habite à Étoile, boulanger et fils de boulanger. Fait prisonnier le 20 juin 1940 à Bois de Thermes (Vosges), emprisonné au Stalag VIII C (Żagań, Pologne), libéré le 22 mai 1945.

FRIQUIER Pierre André, (CP, AM), né le 9 décembre 1906 à Étoile, menuisier ébéniste, maitre ouvrier au 15e Génie, emprisonné au Stalag VI D (Dortmund), rapatrié le 5 août 1941 pour cause de maladie.

GENSEL Marcel Ferdinand, (44), quartier Chaffit, cultivateur     Stalag V A

GERMAIN Marius, (44) domestique, Stalag VII A. En janvier 1946, pas de nouvelles de ce prisonnier, les recherches sont en cours. [1]

GERVAIS Louis Henri, (AM), né en février 1905 à Livron, rapatrié en 1945.

GIROUD Louis, (44), quartier Chez.

JULIEN Charles, (AM), né le 5 octobre 1912 à Étoile, 2e classe au 54 RA, emprisonné au Stalag III D (Berlin), rapatrié sanitaire en zone libre le 6 juillet 1941.

LAQUET Victor, (RA, AM, CP, 44), marié, sans enfant, quartier Champfort, agriculteur (12 hectares), emprisonné au Stalag X A (Schleswig, Allemagne).

LANTHEAUME Louis Philippe, (CP, 44), né le 20 septembre 1908 à Étoile, ouvrier agricole, soldat au 9e génie, Stalag I B, rapatrié le 9 avril 1945.

LIOUX Maurice, (CNI, CP, 44), né le 11 février 1910 à Etoile, 2e cl, 15e G, emprisonné au Stalag II B (Hammerstein-Schlochau, Pologne), rapatrié le 16 mai 1945.

MAIRE Gabriel, (CNI, AM) né le 17 septembre 1911 à Etoile, 2e cl, 7e RI, emprisonné au Stalag II B (Hammerstein-Schlochau, Pologne), rapatrié le 24 avril 1945.

MARGERIE Maxime, (CNI), né le 11 septembre 1911 à Etoile, 2e cl, 140e R.I.A 191, blessé la 9 juin 1940, fracture de la jambe droite, rapatrié le 10 décembre 1940.

MONTELLIET Paul, (AM), né le 18 octobre 1918 à Saint-Agrève (Ardèche), habite aux Josserands à Étoile, militaire au 31e bataillon de chasseurs à pied, il a été considéré comme prisonnier pendant un temps, mais en réalité, il est tué au combat le 7 juin 1940 à Thugny (Ardennes).

MOUNIER Louis, (RA, CP, 44), né en 1910 à Chabeuil, marié et 2 enfants, habite à Étoile, quartier La Côte, agriculteur (9 hectares), marié, emprisonné au Stalag I B (Hohenstein, Pologne). Libéré par les Russes, puis embarqué à Odessa sur la mer noire pour rentrer en France.

NICOLAS René, (RA), habite à Étoile, agriculteur, emprisonné au Stalag VI A (Hemer/Iserlohn, Allemagne). Retour anticipé.

OLAGNON Paul, (CNI), né le 9 mai 1916 à Etoile, cultivateur, 1e cl, 37e RA, emprisonné au Stalag IV A (Elsterhorst), rapatrié le 20 mai 1945.

PARADIS Léon Paradis, (CNI, CP, 44), né le 15 décembre 1915 à Etoile, caporal au 226e RI, emprisonné au Stalag II A (Neubrandenbourg, Allemagne), rapatrié le 15 mai 1945.

PELOUX Samuel, (CP, 44), né le 6 janvier 1912 à Barry (Hautes-Pyrénées), sergent à la 5e demi-brigade des chasseurs pyrénéens, prisonnier le 29 juin 1940 dans les Vosges, emprisonné au Stalag I A (Stablack), fils du pasteur d’Étoile Alfred PELOUX.

PERRIER Gabriel, (CNI, AM, CP, 44) né le 22 juillet 1909 à Etoile, cultivateur, 2e cl, 27e Train 150, emprisonné au Stalag XIII A (Bad Sulzbach), rapatrié le 27 mai 1945.

PINCHENOT Albert Paul, (AM, CP, 44), né le 14 avril 1913 à Étoile, habitait à La Paillasse, Chauffeur au moulin Laurent    Stalag VI B.

PONTON André, né à Saint-Michel-de-Chabrillanou (Adèche), habite à Étoile.

POULET Georges, (44), domestique, Stalag IX C. [1]

PORTALLIER Clovis Georges, né le 12 septembre 1914 à Portes-lès-Valence, les parents habitent au quartier de la Gare d’Étoile, décédé le 9 mai 1944 à Bergen-Belsen (Allemagne), arrestation pour faits de Résistance, déporté à Buchenwald. Le décès ayant eu lieu avant la libération de camp, son corps n’a pas été retrouvé.

RIOU Maurice Siméon, (RA, CP, 44), né la 21 février 1910 à Livron, marié et 3 enfants, habite aux Pécolets à Étoile, agriculteur (12 hectares), emprisonné au Stalag IV D (Torgau).

RONDET Auguste, (RNI), né le 4 octobre 1918 à Etoile, cap, 99e RI, emprisonné au Stalag VII A (Moosburg).

ROSSILLE Édouard Henri, (AM, 44), né le 16 décembre à Étoile, militaire au 109e RI 192, Stalag VII A, rapatrié le 27 avril 1946.

ROSSILLE Henri Louis, (RNI, CP, 44), né le 6 mai 1910 à Portes-lès-Valence, habite à Étoile, cultivateur, militaire au109e R.I 192, il est fait prisonnier le 14 juin 1940 à Montmirail, emprisonné au Stalag IX A (Ziegenhain), rapatrié le 7 juin 1945.

ROUSSIER Paul, (RNI, AM, CP, 44), né le 17 mars 1918 à Etoile, cultivateur, 2e cl, 4 ½ B.C.P., emprisonné au Stalag IX A (Ziegenhain), rapatrié le 19 avril 1945.

SABATIER René, (AM, CP, 44), né le 28 octobre 1918 à Etoile, 2e Cl, 506e R.C.C. de Besançon, pilote de char, emprisonné au Stalag II A (Neubrandenbourg, Allemagne).

SERRE Camille, (44) né le 19 janvier 1912 à Marcols-les-Eaux (Ardèche), Fait prisonnier à Charmes (Vosges) le 20 juin 1940. Passe à Schwerin, puis Rostock. Interné au Stalag II A.

TOURNIER Jean, (CP, 44), domestique, Stalag III D.

VÉRILHAC Élie, cultivateur à Étoile, évadé le 5 juin 1941 du camp de Laon, a repris son travail dès son arrivée à Étoile.

VEY Charles Albert, (RA), né le 4 août 1912 à Portes-lès-Valence, marié sans enfant, il habite Étoile, agriculteur (5 hectares), emprisonné au Stalag III B (Fürstenberg sur Oder). Retour anticipé.

VINCENT Ernest, (CP), né le 9 septembre 1911, ouvrier agricole à Blacheronde, emprisonné dans un camp près de la Russie, Stalag III B.

VIOUGEAS Marcel, (RNI, 44), né le 27 février 1913 à Etoile, il travaille à la SNCF, 2e cl, 15e G., emprisonné au Stalag VI G (Bonn-Duisdorf), rapatrié le 19 avril 1945.

[1] En 1940, sept pupilles, placés chez des agriculteurs d’Étoile, sont prisonniers en Allemagne : Bourges Laurent travaillait chez Madame Grand, Cattin Auguste César (né le 5 mars 1914) et Dumont Jean-François (né le 21 janvier 1917) étaient chez Henri Chastan, Poulet Georges était chez Auguste Grégoire à la Poulate, Bel Charles (né le 30 juin 1916) et Balp Jean Léon Victor (né le 28 février 1917) étaient chez Maurice Chastan et Germain Marius (né le 28 décembre 1915) chez Mounnier à Calitati.

Deux Étoiliens sont concernés :

 
Le 16 juin 1941 Henri ROUVEURE et Camille OLAGNON participent à un transport, par voie ferrée, de matériel pour la Syrie. Le 30 juin 1941, ils embarquent au port de Salonique (ville grecque) sur le vapeur Saint-Didier, torpillé par les Anglais le 4 juillet 1944, ils sont fait prisonniers et internés au camp de Burdur en Turquie.

ROUVEURE Henri Victor, (AM), né le 27 juillet à Étoile, il effectue son service militaire comme artilleur. Libéré le 27 décembre 1941 et démobilisé le 30 novembre 1942. Le 6 juin 1944 il rejoint la 6e Compagnie du 2e bataillon des FFI de la Drôme.

OLAGNON Camille Joseph, Né le 6 juillet 1919 à Étoile-sur-Rhône (Drôme), Infirmier, 283e batterie. Il est rapatrié quelques jours avant ROUVEURE, avec tous les membres de l’infirmerie et les blessés.

Tous savoir sur cette Histoire Étoile-sur-Rhône 39-45

Un Comité d’entr’aide aux prisonniers est créé à Étoile comme dans chaque commune où des militaires sont emprisonnés.
Il y a 45 à 46 prisonniers militaires habitant Étoile enfermés dans les stalags allemands. Quelques-uns sont revenus plus tôt pour cause de santé ou charge familiale. Des collectes et des spectacles sont régulièrement organisés par la Légion pour confectionner des colis aux prisonniers. En juillet 1942, l’État crée une allocation militaire pour les familles de prisonniers qui se monte à 15 Fr par jour.
Au 1er mai 1943, il reste 40 Étoiliens en Allemagne, prisonniers combattants. À chacun est ouvert un livret à la Caisse d’Épargne. La Légion des Combattants est chargée de gérer les livrets.
Des tombolas, vente de médailles et autres objets fabriqués par les jeunes, permettent de nombreux versements sur les livrets.


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En juillet 1943 est organisé un spectacle « Un dimanche au Stalag » qui a un beau succès et rapporte une belle somme sur le livret qui s’ajoute aux dons et collectes.
Le maire annonce en octobre 1943 que le montant est de 800 Fr et qu’il espère une somme de 1 000 Fr à la fin de l’année (pour le même pouvoir d’achat, (1 000 Fr en 1943 correspondent à 226 € en 2013). En décembre 1943, le Conseil Municipal décide de verser une somme de 20 000 Fr pour les livrets. La Légion Drômoise cite la section d’Étoile en exemple pour le plus gros effort fait par toute la population pour garnir les livrets d’épargne des prisonniers.

 

 


À la libération
Le 9 janvier 1945, le Conseil municipal transforme ce comité par une commission issue de ce Conseil, dont les membres sont :
VERD Paul, président, ancien combattant 14-18
SAUSSE Maurice, ancien combattant 14-18 et 39-40, prisonnier, évadé 7 jours après sa capture
PARADIS Marius, père d’un prisonnier
MOUNIER Gaston, combattant 39-40, père d’un déporté et frère d’un prisonnier
VINCENT Aimé, beau-père d’un prisonnier, ancien combattant 14-18
MARNAS Maxime, curé, combattant 39-40
PELOUX Alfred, pasteur, mobilisé 14-18
RICHARD Philippe, ancien combattant 14-18, blessé de guerre

Le comité local des prisonniers et déportés prépare le retour des prisonniers et lance un appel à don auprès de la population (voir  ci-contre) qui rapporte 7 000 Fr.

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Le Conseil Municipal et la Commission des Prisonniers et Déportés organise une fête du retour donnée en l’honneur de tous les prisonniers et déportés, le dimanche 16 septembre 1945.
Au programme
Rassemblement à 10 h et demie
Cérémonie religieuse
Banquet gratuit
Distribution du livret du prisonnier
Bal avec buvette

Livret du prisonnier
Les livrets d’épargne aux prisonniers sont mis sous séquestre comme tous les biens et avoirs de la Légion Française des Combattants, mais rapidement les livrets sont disponibles et c’est la commission municipale récupère les 39 livrets en janvier 1945.

Pendant quelques années, une association « L’amicale des prisonniers »  organise la solidarité pour les prisonniers et leurs familles.

À partir de 1942, l'Allemagne a besoin de travailleurs pour remplacer ses ouvriers mobilisés sur le front russe.
La Relève est organisée pour lui donner satisfaction. Pour trois départs, l'Allemagne accepte le retour d'un prisonnier. Comme ce « volontariat » ne satisfait pas les exigences du Reich.
En septembre 1942, complétée le 16 février 1943, une loi établit pour les hommes et les femmes en âge de travailler, le principe du Service du Travail Obligatoire.

Il y a eu quelques départs à Étoile : MINODIER Marcel, CROUZET Émile, JARJAT Henri, MONIER Roger, MOUNIER Marcel, LESPEY Camille, LECHENAULT Marcel, BRUNEL André.
D’autres se sont cachés dans la famille en Ardèche ou ont rejoint le maquis.

Date de dernière mise à jour : 05/04/2024

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