Compagnons de France 1940-1944

 

Drapeau des Compagnons de France du ValentinoisEn 1940, des milliers de jeunes gens du nord de la France fuient l’avancée rapide de l’armée Allemande. Ne dit-on pas que les soldats coupent une main pour les empêcher de porter un fusil ?

La signature de l’armistice le 22 juin 1940 coupe le pays en deux et un quart de la population du nord se trouve pris dans la nasse au sud de la France. Les jeunes sont nombreux sans famille, sans amis, sans travail et bientôt sans argent, comment survivre ?

Dès juillet 1940, les représentants des mouvements de jeunes  se retrouvent dans la forêt de Randan, près-de Vichy, et décident de créer une association loi 1901 : les Compagnons de France.

Rapidement, il faut organiser des chantiers pour donner du travail, des lieux de vie pour le gite et le couvert.

Le soutien de gouvernement du maréchal Pétain est immédiat et important par l’octroi de subventions et de matériels pris dans les stocks de l’armée, ce qui fait dire que le mouvement est pétainiste.

Plus 30 000 jeunes gens de 16 à 20 ans rejoindront le mouvement.

Fin 1942, après l’invasion de la zone sud par les Allemands, les chefs du mouvement prennent contact avec les réseaux de la Résistance entrainant de nombreux compagnons dans leur sillage.

Guillaume de Tournemire, le chef compagnon national, use de ses bonnes relations avec Pétain pour préserver l’organisation d’une dissolution que les Allemands réclament. La milice tente d’arrêter de Tournemire qui prend le maquis, d’autres chefs sont menacés, la dissolution est effective en janvier 1944.

Cette association des Compagnons de France est peu connue, traités de pétainistes, les membres n’osent pas en parler, et pour beaucoup, ne parle pas de leur parcours avant d’arriver dans un réseau de Résistance.

Dans ce manuscrit, nous découvrons l’organisation nationale, son développement plus spécifique dans la Drôme et un zoom sur le village d’Étoile-sur-Rhône. Cette découverte se fait à travers le cheminement du chef compagnon de la Drôme : Gustave Coureau.

 

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Date de dernière mise à jour : 08/05/2021

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Commentaires

  • Une descendante CDF août 1940 à Randan

    1 Une descendante CDF août 1940 à Randan Le 25/04/2022

    Bonjour,

    Je suis une descendante d'un des premiers CDF, arrivé en août 1940 à Randan.

    Je possède des photos du camp de Randan que je souhaiterai vous les communiquer.

    Mon grand-père me parlait de Marcel Barbu, André Cruiziat, Jean-Marie Despinette et Albert Gortais. Peut-être sauriez-vous les identifier sur ces photos.

    Je vous remercie de m'adresser votre adresse mail confidentielle.

    Cordialement
    Une descendante
    midy

    midy Le 26/04/2022

    Bonjour, Merci, je vous communique mon courriel perso sur votre adresse. Est-ce que vous avez trouvé le nom de votre Grand-père parmi ceux que j'ai cité dans mon livre ? Voir http://www.midy.info/pages/cdf-pages/les-compagnons-du-valentinois.html A bientôt Cordialement Michel Chaudy
  • ROUDIER JF

    2 ROUDIER JF Le 24/05/2021

    Bonjour,

    je termine la mise à jour d'une étude sur les fresques peintes par les prisonniers allemands détenus dans le fort de Malbousquet à Toulon, de 1944 à 1948.
    Dans un article du journal "La liberté du Var de janvier 1946, il est question de l'ancien immeuble des Compagnons de France, sis 16 route de Marseille à Toulon.
    Ce bâtiment serait devenu un camp de travail pour les PG allemands.
    Sur votre site, le centre des CDF est situé cours Lafayette à Toulon.
    Un rapport du CICR parle également de l'adresse 16 route de Marseille pour un camp de travail, mais sans citer les Compagnons de France.
    Auriez-vous d'autres informations sur cet endroit ?
    Merci d'avance, cordialement,
    JF Roudier
    0627205951
    midy

    midy Le 28/05/2021

    Bonjour, Désolé, mais je ne peux pas apporter plus de précisions. J’ai pris cette information sur l’agenda des Compagnons de France de 1944, donc vraie en 1943 (l’association des Compagnons de France a été dissoute en janvier 1944). Les adresses de deux provinces ont changées entre 1942 et 1943, ça peut être le cas pour le pays de Toulon ? Il faudrait relire tous les journaux et revues de Compagnons de France et vérifier les adresses qui sont répertoriées. Bonnes continuations Michel Chaudy Félicitation pour vos recherches et votre publication => https://fr.calameo.com/books/00617191545e45d4d0800
  • bernusset

    3 bernusset Le 04/12/2020

    Bonjour.
    Je fais des recherches sur André Laureau, né le 29 juin 1890 à Rougemont (Côte d'Or), Chef de Compagnie aux Compagnons de France à Valence en mars 1941, décédé à Carpentras le 24 août 1944.
    Pourriez vous m'apporter de l'aide ?
    Par avance je vous remercie.
    Cordialement.
    Pierre Bernusset.
    monpuzzle

    monpuzzle Le 11/12/2020

    Bonjour, J'ai fait des recherches sur les documents en ma possession et je n'ai rien trouvé. Il y a peu d'archives sur les Compagnons de France aux archives départementales de la Drôme et de l'Ardèche. Les Compagnons de France sont peu connus. Je n'ai pas le temps actuellement pour feuilleter les revues : Le chef compagnon, le journal Compagnons... mais je regarderai si le nom d'André Laureau fait l'objet d'un article ? Bonne continuation dans vos recherches Michel Chaudy

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